Démerde-toi ! de Patrice Deumié

Démerde-toi ! de Patrice Deumié
 

Poste Face : Voici l’histoire vraie de Patrice Deumié, un fonceur génial et autodidacte qui a tout fait pour mener une vie qui en vaut la peine et toujours préserver sa liberté. Imaginer, réaliser, réussir: c’est sa raison de vivre ! Impatient, enthousiaste et grande gueule, il a tout monté avec une  » pêche d’enfer  » : pizzerias, circuit moto, boîte de nuit, boutiques de paellas ou de soins esthétiques… Et pourtant, qui aurait cru que ce gardien de prison, venu de Toulouse à Paris, aurait eu le cran, à 23 ans, d’abandonner son salaire de fonctionnaire pour aller faire les marchés. Le récit de sa vie – de faillites en succès, de RMI en chevaux de course – est tout à la fois drôle, percutant, frappé au coin du bon sens et incroyablement énergisant. A la fin de ce témoignage « anti-morosité « , tout le monde se demande: Et moi, j’en fais quoi de ma vie?

Chronique et résumé –Démerde Toi de Patrice Deumié – Edition Maxima 2010, 268 pages

On ne sort pas indemne à la lecture d’un tel roman. Ce livre est un hymne à l’adversité autant qu’à la morosité. C’est le cheminement d’une vie, entre réussites et faillites.

C’est l’histoire d’un mec qui est tombé à mainte reprise et qui s’est relevé, avec pour ambition de toujours préservée sa liberté. Une liberté financière, mais surtout une liberté de vie.

Démarrage

Fonctionnaire de police dans un établissement pénitenciers. Il s’ennuie. L’idée de faire autre chose de sa vie le titiller.

C’est Lucien, un copain d’enfance, vendeur en charcuterie sur les marchés toulousains qui est à l’origine de sa libération. Il envie sa vie, ou plutôt son mode de vie. Personne pour lui dire ce qu’l doit faire, il travaille quand il veut et en plus il gagne de l’argent.

Ca décision est prise. Il démissionne et au diable les conséquences et ce que pourrait en penser son entourage.

Vendeur de patates

Patrice Deumiél décide de se lancer en tant que vendeur de pommes de terre sur les marchés locaux. Sa désillusion sera brutale.

  • Des prix deux fois plus chers que ses concurrents, qui eux sont producteurs.
  • Mauvais emplacement sur les marchés
  • Aucun local pour stocker les produits
  • Pas de chambre froide pour les conserver

Son stock finit par se transformer en gigantesque compote. Ce qui mettra un terme à cette première expérience.

Le médium

Il n’est pas question pour autant qui se laisse abattre, malgré une situation financière qui se dégrade. L’occasion de tenter une autre aventure commerciale se présente dans un domaine inattendu.

Au détour d’une rencontre avec une magnétiseuse, il ouvre un cabinet de magnétiseur. Malgré, ses magistrales passes magnétiques, bien qu’apparemment bien exécuter, ne suffissent pas à assurer son train de vie.

2 enfants à charge et une pension alimentaire pour deux autres. Il décide de mettre fin à cette passionnante aventure dans le paranormal.

Circuit motos

À la recherche d’une nouvelle activité, pour faire vivre toute sa famille, il entrevoir une solution dans la lecture d’un magazine économique « job pratique ». Il y découvre une idée à développer, qui consiste à exploiter un circuit de motos pour enfants.

L’idée lui semble intéressante et facile à réaliser. Trés vite, Il trouve un financement, un terrain, des motos et le tour et joué, enfin presque.

Il se rend compte qu’il a sous-estimé l’ampleur de sa tâche :

  • Il ne dispose pas de pièces de rechange
  • Pas de contrat avec une société spécialisée
  • Aucune d’assurance
  • Mauvais emplacement

Troisième tentative, troisième échec.

Malgré tout, il n’est pas question de faire marche arrière, surtout qu’il doit se sortir de l’urgence financière dans lequel il se trouve.

Le téléphone rose

Après quelques mois de RMI, il tient une nouvelle idée géniale ! Développer un service de téléphone rose.

Il recrute des hôtesses qui travaillent de chez elles. Il publie des annonces subjectives dans la presse, et ça commence à marcher comme sur des roulettes.

L’affaire se révèle très rentable, environ 30 euros la conversation. L’argent semble enfin être au rendez-vous.

Seulement un beau jour, certains services de paiement ont complètement déjanté. Ils ont encaissé plusieurs fois les montants facturés aux clients. Les banques font immédiatement supprimer le service. Terminer l’eldorado rose.

Ça sent bon la pizza

Après plusieurs mois à chercher une activité qui lui permet de se relever, il décide avec un ami (son beau-frère) de monter une pizzeria sous l’enseigne « la boite à pizzas ».

Mais, alors que les préparatifs s’accélèrent, son beauf décide de se lancer seul dans cette aventure. (La mère de ce dernière ayant décidé de financer son fils)

Auteur

Le temps passe, et il décide de le mettre à profit pour s’essayer dans l’édition. Il prend des cours de rédactions de lettres publicitaires. Son professeur étant Christian Godefroy, personnalité bien connue dans le milieu copywriting. Il crée les éditions Floréal.

Il fait écrire un livre sur comment devenir riche par un ami de sa sœur. De son côté, il rédige la rédaction du texte publicitaire.

À la lecture du manuscrit, il se rend compte que le livre ne comprend rien de concret. Seulement des théories, des métaphores plus abstraites les unes que les autres. Le livre se révèle être totalement incompréhensible.

Il en vendra toute foi quelque exemplaire. Avec ce nouvel échec disparaissent les éditions Floreal

BTP

Ne sachant plus très bien vers ou s’orienter, Franck son beau-frère, lui suggèrent de créer une société d’agencement de magasin.

L’idée le séduit, alors il fonce. Patrice Deumié recrute par petite annonce un chef de chantier à qui il laisse le soin de constituer une équipe. Il limite son travail à la recherche des clients et délègue au chef de chantier toute la partie technique.

Il virevolte de petit chantier par ici et par là, jusqu’au jour où il décide de se spécialiser dans les travaux de gros œuvre de maçonneries. L’entreprise décolle. Il livre ses premières maisons dans les temps et les factures sont payées rapidement, enfin pas tout à fait…

Tout allait pour le mieux, jusqu’à un gros impayé de 50 000 euros. Du coup, impossible de payer les salaires, les fournisseurs.  Sur la recommandation de son banquier, il dépose le bilan. Voilà comment se termine son aventure dans le BTP.

Tutti pizza

Suite à la réussite de son beau-frère Franck, dans le commerce de la pizza, il décide de se lancer également de ce business. Il trouve un local sur Toulouse, et ouvre son premier magasin de pizzas «Tutti pizza ».

Les jours passes, la routine du quotidien commence à l’ennuyais ferme. Jusqu’au jour où il tombe sur une annonce proposant un local à louer dans une avenue très recherchée.

Il réussit tant bien que mal à signer le bail. Il revend dans la foulée son premier restaurant à l’un de ses frères, pour 8000 euros.

Les choses commencent à allait très bien pour lui, son chiffre d’affaires augment régulièrement. Toutefois, 8 mois après et bien que le restaurant le face bien vivre, il le revend à un certain Jean Paul.

Il a besoin de passer à autre chose. La routine « l’emmerde ».

Venu acheter des chaises, il achète le restaurant !

À l’occasion d’une vente judiciaire qui concerne une ancienne cafétéria, où il pense pouvoir trouver des chaises et des tables pour un futur projet de restaurant, l’annonce faite par le commissaire-priseur, à savoir :

« Quelqu’un serait-il intéressé par la reprise du fond : le matériel plus le bail ? L’enchère de départ est de 46000 euros. »

Le pouce à la réflexion suivante :

C’est dingue, pas un seul mec pour acheter un resto pareil ?

Pourquoi ne l’achètes-tu pas ? Lui lance L’ami qui l’accompagne.

Sans vraiment y réfléchir et sans argent, il se porte acquéreur du bien pour un montant de 480000 euros.

Après quelque aventure rocambolesque avec la mairie, la commission de sécurité, il ouvre les portes du restaurant. Ce qui n’avait pas prévu c’est l’affluence du nombre de clients venus découvrir le nouveau restaurant.

L’inexpérience, le peu d’organisation, la défaillance du matériel, et l’incompétence du directeur créèrent un climat quasiment insurrectionnel.

Ce fut la guerre, les clients enguirlandés les serveuses, en cuisine, ils envoyaient tout ce qui sortais du four sans savoir à quelle fiche ça correspondait.

La journée fut compliquée, mouvementée et délicate. Mais après un recadrage du personnelles, les choses rentrées dans l’ordre.

Seulement une fois de plus, alors que tout semble se dérouler comme prévu un incident va tout bousculer.

Voulant être agréable à leurs compagnes respectives, patrice et franc son beau-frère avec qui il est associé dans le restaurant, avait offert 25% du capital de la société exploitant le restaurant.

Franc révéla à sa femme qu’il entretient une relation extraconjugale avec une femme et qu’il en était amoureux. Pour finir de payer le restaurant acheté aux enchères ils avaient besoin de trouver un financement. La banque était prête à leur octroyer un crédit, a la seule condition que les quatre associés se portent garants.

Étant donné que sa belle-sœur et son beau-frère ne s’entendent plus, ils refusent de signer.

N’ayant plus de possibilité de compromis, ils durent se résigner à revendre le restaurant. Encore une belle affaire de perdue.

Paella, champagne

Suite à son dernier échec, Patrice Deumié prend contact à avec Jean Paul à qui il a revendu son restaurant de pizza. Et tous les deux décident de se lancer dans le commerce de la paella. Après avoir testé le concept à  Port leucate, il ouvre une enseigne sur Toulouse.

Le concept va fonctionnait au-delà de toutes leurs espérances. Les Toulousains étaient prêts à manger de la paella tous les jours.

Surfant sur la vague du succès, ils vont ouvrirent deux autres restaurants. L’un dans la région de bordeaux et l’autre à Castres dans le Tarn.

Le bon filon

À cause de ses conneries, jeu d’argent, course de chevaux. Il perd tout, magasins, voitures et train de vie. Le revoilà à 40 ans dans la panade et inscrits sur la liste des demandeurs d’emploi, et heureux bénéficiaire du RMI. (Actuellement RSA)

Vagabondant en ville, il tombe par hasard sur une boutique portant le curieux nom : Espace épilation. C’est un institut de beauté dévolu à l’épilation. Après avoir obtenu quelque renseignement sur le procédé, il flaire la bonne affaire.

Quelque semaine plus tard, il fonde le premier maillon de ce qui allait devenir une chaine internationale, Epil Center.

Il lui aura fallu trois semaines entre l’idée et l’exploitation de ce concept d’épilation. Deux mois après, il y avait trois autres Epil Center à Bordeaux, plus un quatrième à Toulouse.

Les ouvertures vont se succédées, grâce au concept de la franchise. Commencé en 1999 de bric et de broc, à la fin de l’année 2002, le réseau totalisait quarante instituts.

La conclusion de l’aventure mémorable de Patrice Deumié et à découvrir par vous-même, en vous plongeant dans la lecture de son récit.

Conclusion

Énergisant, antimorosité, extraordinaire…

Et vous vous faites quoi de votre vie?

 

                                                                                      

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