Total Recall, les règles autobiographiques qui ont fait le succès d’Arnold Schwarzenegger

Arnold Scwharzenegger, est une véritable saga hollywoodienne à lui tout seul ; légende vivante du culturisme, star des films d’action, homme politique et investisseur à succès.   Autant dire que l’homme a eu de la réussite dans tous les domaines où il a entrepris.

À la lecture de sa biographie, on apprend à connaître un peu mieux le personnage. Et notamment, un chapitre ou il divulgue ces règles d’or pour réussir.

Une biographie qui m’a marqué par ses propos. L’homme a l’honnêteté de reconnaitre que personne n’est parfait. Il dit lui-même « la vie est plus riche quand on accepte les multiples facettes que nous possédons tous, même si ce n’est pas forcément cohérent et que nos actes n’ont pas toujours beaucoup de sens, même à nos yeux. » Je suis entièrement d’accord avec lui. On est parfois en contradiction entre nos valeurs et nos actes.

J’AI TOUJOURS VOULU ÊTRE UNE SOURCE D’INSPIRATION POUR LES GENS, MAIS JE N’AI JAMAIS PENSE SERVIR DE MODÈLE EN TOUT. D’AILLEURS, MA VIE EST TRAVERSÉE DE TANT DE CONTRADICTIONS ET DE COURANTS OPPOSES QUE J’AURAIS BIEN DU MAL A Y PRETENDRE.

— Arnold Schwarzenegger —

Voici les principes de réussite qui ont fonctionné pour lui :

Ne jamais laisser la fierté faire obstacle.

J’ai toujours admiré Mohamed Ali parce que c’était un champion, qu’il avait beaucoup de caractère et qu’il se montrait invariablement généreux et attentionné envers les autres. Si tous les athlètes étaient comme lui, le monde se porterait mieux.

Un jour, il m’a mis au défi de le plaquer contre un mur. J’ai donc poussé Ali et je l’ai collé au mur.

Il se fichait pas mal de se faire secouer devant les autres. Il avait juste voulu montrer à ses amis que la musculation était utile. Que ça renforce les jambes et les hanches, et que ça peut servir dans la boxe.

Ne pas trop réfléchir.

Si on passe son temps à réfléchir, l’esprit ne se détend jamais. L’excès de réflexion est ce qui rend les gens insomniaques : leur esprit galope et ils n’arrivent pas à le mettre en veille. L’excès d’analyse est handicapant.

Ce qu’il faut, c’est laisser flotter librement le corps et l’esprit. Ensuite, au moment de prendre une décision ou de s’attaquer à un problème, on est prêt, on dispose de toute son énergie. Ça ne veut pas dire qu’il ne faut pas faire fonctionner son cerveau, mais une partie de nous demande à avancer dans la vie de façon instinctive. En s’abstenant de toujours tout analyser, on se débarrasse de ce qui nous encombre et nous ralentit.

Il n’y a pas de plan B.

Pour vraiment se mettre à l’épreuve et progresser, il faut agir sans filet de sécurité.

Si vous êtes anxieux à propos d’un projet, au lieu de préparer des plans de rechange, pensez à ce qui arrivera de pire en cas d’échec. Est-ce que ce serait si grave que ça ? Très vite, vous verrez qu’en vérité, ça ne l’est pas. Si vous n’arrivez pas à vous faire élire gouverneur, vous le vivrez peut-être comme une humiliation, mais c’est le pire qui peut vous arriver. Pensez à tous les candidats à la présidentielle qui échouent.

Il y a vingt-quatre heures dans une journée.

Chaque jour contient vingt-quatre heures. T’es-tu jamais demandé si tu pouvais travailler plus ? Ou même prendre plus de cours ? Au lieu de passer ta vie à ne rien faire ? »

Répéter, répéter, répéter.

Quelle que soit l’activité qu’on pratique dans la vie, elle demande soit des répétitions, soit des kilomètres au compteur. Si vous voulez devenir un bon skieur, il va falloir passer votre temps sur les pistes. Si vous jouez aux échecs, il va falloir disputer des dizaines de milliers de parties. Sur un plateau de cinéma, la seule façon de ne pas se ramasser, c’est d’avoir bien répété.

Ne rien reprocher à ses parents.

Ils ont fait de leur mieux, et s’ils vous ont laissé des problèmes à résoudre, ce sont à présent les vôtres. Vos parents vous ont peut-être trop soutenu, trop couvé, et vous vous sentez aujourd’hui vulnérable – ne le leur reprochez pas. Ou alors, inversement, ils ont été trop durs.

Il n’est donc pas toujours évident de savoir de quoi on doit être reconnaissant. Il faut parfois savoir apprécier les individus et les circonstances qui vous ont traumatisé. Aujourd’hui, je loue la dureté de mon père, et l’ensemble de mon éducation, et le fait que je n’ai pas eu tout ce que je voulais en Autriche, parce que ce sont précisément ces facteurs qui m’ont donné faim. Chaque fois qu’il m’a frappé. Chaque fois qu’il a dit que c’était une connerie de m’entraîner avec les poids, que je devrais plutôt faire quelque chose d’utile et aller couper du bois. Chaque fois qu’il m’a désapprouvé ou humilié, ça a jeté de l’huile sur le feu que j’avais au ventre. Ça a été mon moteur, ma motivation.

Il faut en avoir une bonne paire pour changer.

J’ai toujours admiré Gorbatchev pour le courage qu’il a eu de démanteler le système politique au sein duquel il avait grandi. Oui, l’URSS connaissait de graves soucis financiers, et oui, Reagan l’avait acculée à coups de dépenses. Mais Gorbatchev avait eu les couilles de choisir le changement plutôt que d’opprimer encore un peu plus son peuple ou d’aller chercher querelle à l’Occident.

Pour moi, Gorbatchev est un héros comparable à Nelson Mandela, qui a surmonté la colère et le désespoir de vingt-sept ans de prison. Quand ils ont eu le pouvoir d’ébranler le monde, l’un comme l’autre ont choisi de bâtir plutôt que de détruire.

Prendre soin de son corps et de son esprit.

L’un des premiers conseils qui m’aient marqué a été celui de Fredi Gerstl à propos de Platon. « Les Grecs ont créé les jeux Olympiques, mais ils nous ont aussi donné les grands philosophes, disait-il. Il faut bâtir la meilleure des machines physiques, mais aussi le meilleur des esprits. »

J’étais donc bien décidé à mettre mon cerveau à l’exercice et à devenir intelligent. Je suis devenu une éponge et j’ai absorbé tout ce qu’il y avait autour de moi. Le monde est devenu mon université, j’ai développé un réel besoin d’apprendre, de lire et de tout emmagasiner.

Garde ta faim.

Il faut avoir faim de réussir, faim de laisser une trace, faim d’être vu et entendu et d’avoir une influence. Et à mesure que vous grimpez et que vous réussissez, faites en sorte d’avoir toujours faim d’aider les autres.

Ne vous reposez jamais sur vos lauriers. Trop d’anciens athlètes consacrent leur vie à raconter leur grandeur passée.

Beaucoup de gens talentueux ressassent le passé. Ils aimeraient être restés au niveau où ils étaient. Il y a bien plus de choses à faire dans la vie que de rester le meilleur dans un domaine précis. La réussite nous apprend tellement de choses, pourquoi ne pas s’en servir, utiliser ses contacts pour en faire encore plus ?

J’ai pris beaucoup de plaisir à la lecture de Total Recall, c’est un livre qui est vraiment intéressant, qui donne envie, qui motive les gens à avancer, que vous soyez entrepreneur ou pas, peu importe. Cet ouvrage est un incontournable dans toute bibliothèque qui se respecte.

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