Rework, la nouvelle réalité

reworkLes auteurs Jason Fried et David Heinemeier Hansson ont quelque chose de nouveau à partager sur la façon de monter, diriger et de faire grandir une entreprise. Pour cela, ils ne se reposent pas sur des théories, mais sur leur expérience. Leur entreprise rapporte aujourd’hui plusieurs millions de dollars de profit.

Le livre Rework veut montrer à leur détracteur comment les choses peuvent être faites différemment. Voilà les questions auquel ce livre va répondre :

  • Pourquoi oubliés les vieux préceptes sur les conditions de succès d’une entreprise
  • Apprendre par où commencer
  • Pourquoi vous avez besoin de moins que vous pouvez
  • Quand vous lancer
  • Comment faire passer le mot
  • Qui et quand embaucher
  • Comment rester maître de la situation

Je vous propose un condensé des 2 premiers chapitres.

Chapitre 1 : Tout d'abord

La nouvelle réalité

Une nouvelle réalité s’impose aujourd’hui, n’importe qui peut faire des affaires. Ce qui était encore impensable il y a quelques années est devenu très simple :

  • Inutile de travailler 60, 80 ou 100 heures par semaines
  • Vous n’avez pas à investir les économies d’une vie
  • Vous n’avez pas à prendre des risques insensés
  • Vous n’avez pas besoin de prendre un local commercial

Aujourd’hui, on peut travailler de chez soi et collaborer avec des gens qu’on ne rencontre jamais. Il est temps de réinventer le travail.

Chapitre 2 : Le déboulonnagerework, l'echec n'st pas un rite de passage

Ignorez la "dure réalité"

L’auteur nous exhorte à ne pas vivre la réalité de quelqu’un d’autre, mais de créer la vôtre.

La dure réalité n’est pas un endroit : c’est une excuse pour ne pas essayer. La dure réalité ne vous concerne pas. Ne croyez pas les oiseaux de malheur. Rien ne vous force à vivre leur sinistre réalité.

Apprendre de ses erreurs : une idée surfaite

Selon les auteurs, l’échec n’est pas préalable au succès. Seule l’expérience du succès compte. Si d’autres n’arrivent pas à faire des affaires c’est leurs problèmes pas le vôtre. L’évolution ne perd pas de temps avec ce qui a échoué ; elle mise toujours sur ce qui à marché. Faites-en autant.

Laissez la planification à long terme aux devins

Pour les auteurs la planification relève de la divination. À moins que vous ne soyez devin, planifier à long terme relève du fantasme.

La planification ne laisse pas de place à l’improvisation. Or, vous devez improviser. Vous devez pouvoir saisir les occasions qui se présentent.

Les plans à long terme empêchent d’agir au moment opportun.

Renoncez à la divination. Établissez ce que vous ferez cette semaine, pas cette année.

Pourquoi grossir ?

À quoi rime cette attirance pour l’expansion, pour ce qui est gros, si ce n’est pour satisfaire l’égo ? Rien ne vous oblige à viser la croissance. Est-ce que les universités telles que Harvard ou Oxford pensent qu’elles doivent créer des filiales, embaucher des milliers de professeurs, ouvrir des campus dans le monde entier. Bien sûr que non.

  • Grandissez lentement, l’embauche prématurée tue bien des entreprises.
  • Évitez les brusques poussées de croissance

Vous l’avez peut-être remarqué : alors que les petites entreprises veulent grandir, les grandes rêvent d‘être plus agiles et plus flexibles.

N’ayez pas peur de monter une petite entreprise. Quiconque exploite une entreprise durable, grande ou petite, devrait en être fier.

Dehors, les bourreaux de travail !

La culture occidentale aime les beaucoup la figure du bourreau de travail. Se tuer au travail est très bien vu. On ne travaille jamais trop.

Seulement, selon les auteurs cette habitude et non seulement inutile, mais idiote. Travailler plus ne signifie pas être plus dévoué ou plus productif. Cela veut simplement dire … travailler plus.

Les bourreaux de travail font fausse route, car ils tentent de résoudre des problèmes en multiplient les heures qu’ils y consacrent. Ils essaient de compenser leur paresse intellectuelle par la force brute.

Les bourreaux de travail n’abattent pas plus de boulot que ceux qui travaillent normalement. Ils perdent souvent leur temps sur des détails insignifiants plutôt que de passer à la tache suivante.

Pour en finir avec les entrepreneurs

Le terme entrepreneurs et devenu un terme prétentieux, il semble sorti tout droit d’un club sélect. Pour créer une entreprise, il suffit d’une idée, d’un peu de confiance et d’une petite poussée pour démarrer.

Abandonnons le mot « entrepreneur ». Il est dépassé et lourdement chargé. Il sent le club sélect. On devrait encourager tout le monde à démarrer sa propre entreprise, et pas seulement quelques rares spécimens d’entrepreneurs autoproclamés.

Alors, remplaçons ce terme prétentieux par un mot un peu plus terre-à-terre. Au lieu de parler d’entrepreneurs, parlons de démarreurs. Quiconque crée une entreprise est un démarreur.

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