La technique du succès – manuel pratique d’organisation de soi-même (partie 1)

André Muller, La technique du succès

Chronique et résumé – La technique du succès

André Muller- Les Editions Diateino 2002, 184 pages

« La réussite elle-même n’est pas difficile. La réussite est à la portée de tous. Et si tous ne réussissent pas, c’est qu’ils n’ont pas tous voulu réussir ». (André Muller)

L’auteur présente l’ouvrage comme guide en vue de l’action et non un recueil de recettes dispensant d’agir. L’action prévôt à toute forme de réussite.

Le chapitre d’introduction risque de bouleverser certaines personnes, André Muller ne mâche pas ces mots, pour lui il est clair que si vous ne réussissez pas, c’est que vous ne voulez pas réussir. Vous vous êtes borné à en rêver, à l’attendre de tous et de tout, sauf de vous-mêmes et de vos actions.

Si vous vous contentez de rêver et d’attendre, uniquement l’échec sera au rendez-vous. Seul celui qui veut et qui agit recevra ce qu’il est – au moyen de sa volonté, au moyen de son action en droit d’attendre.

Pour lui, il n’y a pas d’excuse. D’ailleurs, l’étude de la vie de ceux ou de celles qui ont réussi, ou même brillamment réussi, montre qu’il s’agit souvent de personnes qui, au départ, n’avaient rien de plus que les autres, mais qui, de toute évidence, à un moment donné de leur existence, ont eu le courage, l’audace de prendre leur destin en main.

La fortune s’offre rarement aux modestes. Il faut un certain degré d’outrecuidance pour l’obtenir. Il faut avoir l’audace de décider qu’on aura une existence hors série.

Chapitre 1 – Pourquoi et comment avoir une bonne opinion de moi

Dans ce chapitre, l’auteur nous explique que dans la mesure où vous avez confiance vous, vous inspiré confiance aux autres. Cette confiance est l’une des clés de la réussite.

Avoir une mauvaise opinion de soi, et, par contrecoup une trop bonne opinion d’autrui est parfois l’indice d’une certaine paresse.

Abandonner une action parce qu’on n’est pas satisfait des premiers résultats, alors que, précisément, cette insatisfaction montre qu’on est capable de l’effort supplémentaire qui mène à la réussite.

Il faut toujours saisir sa chance, sauté sur l’opportunité. Il faut toujours s’estimer apte, quitte à redoubler ensuite d’efforts pour être vraiment prêt.

Ceux qui réussissent ne sont pas nécessairement ceux qui ont le plus de talents, d’aptitudes, mais ceux qui osent s’affirmer qu’ils ont tel talent, telle aptitude.

Chapitre 2 – Il n’est jamais trop tard

Ce chapitre s’articule autour de trois points clés :

  • Il n’est jamais trop tôt ou trop tard

Il n’est jamais trop tôt pour acquérir la mentalité qui mène au succès. Mais il n’est jamais trop tard non plus. Il n’est jamais trop tard pour réussir, que ce soit dans l’activité actuelle, ou dans une tout autre activité.

Se dire qu’il est trop tard c’est en réalité décider qu’il est trop tard, par paresse, par lassitude.

Vouloir, c’est tout simplement commencer à gravir cette montagne. Aucun miracle ne me dispensera d’accomplir les pas nécessaires. Dire qu’ « il est trop tard », cela équivaut à s’asseoir au pied de cette montagne et à rêver du sommet

A celui qui dit : « il est trop tard », on ne peut que répondre : qu’avez-vous fait qui vous autorise à penser que ce but est hors de votre atteinte ? Qu’avez-vous fait de réel, de suffisant ? Êtes-vous certain d’avoir donné le meilleur de vous-même ? Êtes-vous certain de vous être mobilisé pleinement, entièrement, au service de ce que vous vouliez accomplir ? N’avez-vous pas, à un moment donné, reculé ? Ne vous êtes-vous pas contenté de petits expédients ? N’avez-vous pas, en réalité, fait autre chose que ce que deviez faire ? N’avez-vous pas pris votre retraite ? Et maintenant que vous pensez pouvoir « arrêter les frais », pour vous laisser vivre, n’êtes-vous pas en train de perpétuer les erreurs passées, la cause de votre insuccès provisoire ? N’est-ce pas, en réalité, parce que cela vous arrange – parce que cela arrange votre besoin de tranquillité – que vous décidez, plus que vous ne constatez, que tout est fini ?

  • Se méfier des raisonnements qui font intervenir le mot « trop »

D’une façon générale, je dois me méfier de tous les raisonnements qui font intervenir le mot « trop ». Ce mot est utilisé très volontiers par ceux qui ne veulent pas en faire assez.

C’est trop loin, c’est trop difficile, je suis trop jeune, je suis trop vieux, je suis trop pauvre, je suis trop fatigué… Qu’est-ce à dire ? TROP par rapport à quoi ? En réalité, cela sous-entend toujours : « trop… par rapport aux efforts que je suis disposé à mettre en œuvre ».

Acquérir la mentalité qui mène au succès, c’est en grande partie se refuser les excuses.

  • De même, tout être, à tout âge, a les moyens de réussir ou de surmonter un échec.

Il lui suffit de comprendre, une fois pour toutes, que tout dépend de lui… Et non du jeu qu’il a – ou croit avoir – à sa disposition.

« Je réussirai », cela veut dire avant tout, « j’ai compris que c’est à moi, à ma conduite que sera due ma réussite, et à rien d’autre. » Je réussirai donc sans aucun doute, puisque cela dépend de moi. Je réussirai, puisque je veux réussir »

Le passé n’a aucun sens pour l’homme qui veut connaître le succès et le bonheur. Ce qui compte, c’est le présent, le seul présent.

Chapitre 3 – Je décide de réaliser de grandes choses

Ce qui fait, au départ, la valeur d’un être, c’est son but. Ce ne sont pas ses talents ou capacités. C’est ce qu’il en fait, c’est ce qu’il en fera.

Mon but doit être le plus grand, parce qu’il constitue à la fois ma seule limite, et – ce qui est grave – parce que c’est moi, oui, moi-même, qui m’assigne cette limite.

La volonté orientée vers un but précis appelle les actes qui mènent à la réalisation, contraint aux actes qui apportent cette réalisation. Le but est à la fois la limite et le moyen.

Celui qui mène une petite existence, sans lustre, sans relief, une petite existence de série, est celui qui, au départ, n’a rien voulu d’autre.

Il ne faut pas avoir peur de l’ambition. Il faut avoir peur de la modestie. L’ambition est énergie, est source d’énergie. Je ne suis pas ambitieux parce que j’ai de l’énergie, j’ai de l’énergie parce que je suis ambitieux.

Avoir un grand but, cela ne signifie pas, en général, qu’il faut faire des choses extraordinaires, c’est le plus souvent décider qu’on fera extraordinairement bien des choses ordinaires.

Vouloir un grand but, vouloir réaliser de grandes choses, c’est avant tout : vouloir être d’une grande utilité. Le but n’est générateur d’enthousiasme et d’énergie que lorsqu’il est le but de la plus grande utilité.

Ma valeur et ma réussite seront fonction de l’utilité de mon but, de mon utilité, de ce que je veux faire d’utile, de ce que je veux être d’utile pour le plus grand nombre possible de personnes.

Chapitre 4 – Mon plan : ce que je veux être, ce que je veux avoir

« Il n’y a pas de bon vent pour celui qui ne connaît pas son port. » (Sénèque)

Rien ne m’arrive sans que je l’aie voulu. Rien ne m’arrive que ce que j’ai voulu. N’est donc incertain de son avenir que celui qui ne sait pas ce qu’il veut. Savoir ce que l’on veut est primordial, fondamental. Or, il est certain que beaucoup de gens ne savent pas ce qu’ils veulent, ne savent pas exactement ce qu’ils veulent. Ils vont au hasard, et par conséquent à la dérive. Ils s’imaginent que le hasard gouverne nécessairement l’existence, alors qu’il gouverne simplement leur existence, alors qu’il ne gouverne que l’existence de celui qui s’abandonne à lui.

C’est à moi, à moi seul qu’il appartient de prendre mon destin en main, afin que ce destin ne soit plus un destin, mais l’exécution d’un plan conçu et ordonné par moi. Si je n’ai pas un tel plan, mon existence m’échappera.

  • Prendre conscience de ce que vous voulez :

Définissez exactement les détails, pour cela, mobiliser tout votre être, toutes vos capacités, au service de ce but précis. Ce qui vous permettra d’éviter :

  • L’hésitation
  • La dispersion
  • Les pertes de temps

Vous devez vous intéresser réellement à votre sort et pour cela vos devez avoir un PLAN : complet, précis, détaillé, un plan à long terme. Le plan, c’est ce sans quoi on va à la dérive.

La modestie dans l’objectif, par peur de l’effort (ou par peur d’obligations de toutes sortes), est une démarche d’esprit courante (qui explique, à elle seule, la plupart des destins médiocres),

enfin et surtout ; plus le but est élevé, plus l’action devient intéressante, et moins, par conséquent, on en sent le poids

  • Penser et non rêver

Votre but – ce que vous voulez avoir, ce que vous voulez être – doit être clairement défini, dans les moindres détails. Cela veut dire que vous devez y penser et non en rêver. Cela veut dire qu’il doit s’agir non d’un souhait, mais d’un programme.

Écarter impitoyablement tout ce qui n’est que rêve. Le rêve est l’ennemi de la réalité. Orienté la pensée vers ce qui est réalisable, c’est-à-dire vers ce que l’on veut réellement réaliser, ce qui permet d’élaborer un plan constructif.

Le fait de voir ce plan comme réalisé constitue un élément puissant en vue de sa réalisation. Le plan ainsi vu impose de lui-même sa réalisation.

Mon plan doit être profondément gravé dans mon esprit. Je dois le voir comme s’il était réalisé. Cette vision est une garantie de réalisation du plan.

Chapitre 5 – Ce que je ferai demain

Il faut avoir un plan à long terme, mais également un plan pour l’année, le trimestre, le mois, le jour. Les plans partiels sont facilités par l’existence d’un plan d’ensemble.

L’objectif ambitionné doit toujours être ce que mes aspirations profondes font monter à la surface, lorsque je m’écoute. Aucune limite ne doit, a priori, y être apportée. Savoir ce que l’on veut, c’est en principe savoir ce que l’on peut.

  • Délai

D’une façon générale, une obligation non assortie d’un délai ne constitue pas une véritable obligation ; il me faut donc pratiquement toujours m’assigner un délai déterminé pour réaliser mon objectif. J’y arrive souvent plus facilement en fractionnant cet objectif, en le subdivisant

J’écrirai ce livre ne signifie rien. Ce qu’il faut mettre par écrit, c’est : j’écrirai, cette année, ce livre. J’écrirai, tel jour, ce chapitre.

Si je prête une somme à quelqu’un en lui disant : « rends-la-moi dès que possible », il est à peu près certain qu’il ne me la rendra que quand cela l’arrangera pour une raison ou pour une autre. En tout cas, il ne s’estimera nullement tenu de la rembourser rapidement.

Pas d’obligation sans délai.

Tous mes objectifs doivent être programmés avec pour chacun d’eux un délai de réalisation déterminé et, bien entendu, le délai d’accomplissement des tâches qui doivent mener à cette réalisation.

Et c’est ainsi que j’apprendrai la planification qui est le principal apanage de tous ceux qui réussissent. Un chef, un directeur, un leader quel qu’il soit, doit toujours savoir ce qu’il fera le mois prochain, l’an prochain, dans deux ans, dans trois ans… Et plus il acquiert de responsabilités, plus longtemps il doit savoir à l’avance ce qu’il fera

  • Faite le bilan

Les plans sont à réviser périodiquement. A chaque fin de période, il faut dresser le bilan de ce qui a été accompli et en dégager des enseignements pour ce qui reste à accomplir

L’art de faire des plans cohérents ne s’improvise pas. Il faut l’apprendre. On l’apprend en méditant sur le sort des plans passés.

Chapitre 6 – Je ne parle pas de mes projets

On pourrait penser, au contraire, que le fait de divulguer un projet oblige en quelque sorte à le réaliser, sous peine de se désavouer, de paraître ridicule. À première vue donc, il semblerait que le fait de clamer tout haut : « je veux devenir ceci ou cela » équivaut à contracter une dette d’honneur.

Mais, en général, c’est l’inverse qui se produit. Pourquoi ? Ce qui se passe est assez subtil et peut être expliqué par référence à un processus physique très banal.

  • A retenir :

La pression qui me pousse à faire quelque chose me pousse également à parler de mon projet, à en entretenir mes collègues de bureau ou mes amis.

Le dynamisme, l’enthousiasme me rendent communicatif.

En parlant de ses idées, de ses projets, il libère une partie de la pression qui le poussait à faire quelque chose. Il se dégonfle littéralement. Il se retrouve soulagé, apaisé, vidé.

Tout se passe comme si le fait d’avoir parlé de son idée lui donnait l’illusion d’avoir fait quelque chose. Ont satisfait à bon compte son amour-propre et l’ont mis mentalement en vacances.

  • Le remède

Le projet, par sa pression, me pousse à parler. Je m’en libère – ou plutôt je la contrôle – en commençant l’exécution de mon idée.

Il ne faut pour rien au monde que la pression bienfaisante, le dynamisme que je ressens et mon enthousiasme soit mis en veilleuse ou qu’il se relâche.

Chapitre 7 – Je me force la main

Mais force est bien de constater qu’au sein de toute personne, tout se passe comme si deux personnages se trouvaient en présence : un personnage positif et un personnage négatif. Le premier exige le mouvement, le second demande le repos.

Progresser, réussir, c’est avant tout vaincre le « moi frein », afin que le « moi actif » puisse, délivré de ses entraves, donner sa pleine mesure.

C’est écouter le « vas-y ! » du moi actif. C’est condamner le « moi frein » au silence.

Tous ceux qui croient avoir d’excellentes raisons de ne rien faire sont en fait des victimes du « moi frein ». Ils pensent : « à quoi bon ou il est trop tard » ou « ma vie est le produit de facteurs qui m’échappent.

Pour vaincre le moi frein, je dois me forcer la main. Il s’agit, pour vaincre toute hésitation, de faire quelque chose qui m’oblige à continuer.

D’une manière générale, je n’oublierai jamais que « le meilleur moyen de finir est de commencer. » Ainsi, chaque fois que me gagnera l’envie de remettre à plus tard une tâche quelconque, je me couperai la retraite en me livrant immédiatement à un commencement d’exécution.

Par exemple : supposons qu’il soit utile pour moi de voir telle ou telle personne (par exemple : un dentiste ou un médecin), mais que cela ne m’enchante guère. Le moi frein se mettra en campagne et me suggérera d’excellentes raisons pour différer cette entrevue, pour la remettre ne serait-ce qu’à demain ou à la semaine prochaine (en attendant de la décaler de jour en jour ou de semaine en semaine). Technique du fait accompli : Au moment précis où je sens que je commence à tergiverser, je saisis le téléphone et j’appelle la personne en question pour lui demander un rendez- vous. Ainsi, je me serai forcé la main, je serai pratiquement obligé de donner suite.

Chapitre 8 – Je suis expéditif, je liquide tout au jour le jour

Le meilleur moyen, disait un spécialiste de l’organisation, de rendre pénible une tâche somme toute banale, c’est de la reporter…

L’encombrement naît de l’ajournement. La dépression, le surmenage aussi, naissent de l’ajournement. Les travaux, les gestes, quels qu’ils soient, dont je ne me débarrasse pas par une exécution rapide encombrent non seulement ma table de travail, mais également mon esprit. Ils engendrent la nervosité, l’inquiétude. Ils font germer en moi la (mauvaise) conscience du devoir non accompli.

Exemple banal : je reçois une lettre de Paul. Il suffit que je la mette de côté en me disant : « j’y répondrai demain », pour qu’instantanément cette réponse, qui ne demande que quelques lignes et à peine quelques instants de réflexion, prenne aussitôt le caractère d’un travail. Faute d’avoir répondu immédiatement, je serai « travaillé » par la réponse non faite. Mon cerveau, au lieu d’être dégagé et pleinement disponible pour autre chose, devra me rappeler de temps en temps à l’ordre, en m’envoyant des messages tels que : « réponds à Paul », « au fait, il faut que tu répondes à Paul », « tu as oublié de répondre à Paul…

Et j’aurai très rapidement l’impression d’être surchargé, impression déprimante, démoralisante, qui entravera ma faculté de me concentrer sur d’autres travaux.

La concentration, c’est avant tout l’élimination de toutes les pensées qui ne se rapportent pas à ce que l’on fait, à ce que l’on étudie dans l’instant présent. C’est donc aussi en grande partie l’élimination rapide de tous les petits travaux qui, si je ne m’en débarrasse pas, encombrent mon esprit de la pensée qu’ils sont « à faire ».

Un seul remède à la situation désagréable de l’homme encombré :

je prends la décision d’avoir toujours une table de bureau entièrement nette, vide de tout ce qui n’est pas le travail du moment. De même, je me condamne à ne plus utiliser de tiroirs autres que ceux contenant des systèmes méthodiques de classement (du type « dossiers suspendus »). Les tiroirs non organisés ont une fâcheuse aptitude à recevoir des piles de papier ou de dossiers en attente (et, par là même, à contribuer à l’augmentation des « en cours »). Je ne les utiliserai plus que pour ranger des fournitures telles que papier, post-it, stylo…

Ainsi, je me forcerai la main. Je m’obligerai à liquider au fur et à mesure tout le travail courant. Je n’éprouverai aucune difficulté à procéder ainsi. La règle s’installera en moi comme s’installe en moi toute habitude.

Chapitre 9 – Je décide rapidement

L’indécision est comme une maladie, dont il convient de se guérir. Ceux qui en souffrent se trouvent sérieusement handicapés. Et ils sont nombreux.

Savoir ce que l’on veut est, une fois de plus, la base de tout. (Revoir le chapitre 4)

Celui qui décide rapidement accomplit plus de travail dans le même temps, avec moins de fatigue. Et la différence entre un rendement normal (ou excellent) et un rendement déplorable ne tient souvent à rien d’autre qu’à l’habitude

La méthode pour décider consiste à s’assigner un délai pour décider ; et quelle que soit la décision à prendre, je la prends dans le temps imparti, qui sera le plus court possible. En outre, je m’interdirai d’une manière absolue de différer la décision

Sans décision rapide, l’exercice de la plupart des professions dirigeantes est absolument impossible.

  • Objection

Et le risque d’erreurs ? Faut-il réellement supprimer le stade de l’étude, prendre une décision alors qu’on n’est peut-être qu’incomplètement informé.

  • Réponse

L’indécis ne commet pas moins d’erreurs que l’homme décidé, bien au contraire. L’homme décidé, prenant beaucoup de décisions, acquerra rapidement de l’expérience. L’autre, par contre, se barre l’accès aux responsabilités et, par conséquent, à l’expérience

Un mot encore, pour terminer ce chapitre : décider signifie bien décider et non remettre sans cesse en cause la décision prise. Décision-exécution ! Une fois la décision prise, j’agis.

Une fois la décision prise, je dois agir, c’est-à-dire aller jusqu’au bout de cette décision et consacrer toute mon attention, tous mes soins à l’action.

Chapitre 10 – Au lieu de prendre des résolutions, j’agis

L’enfer, on le sait, est pavé de bonnes intentions.

Les bonnes résolutions, la bonne volonté, c’est ce qui manque le moins. Les bonnes résolutions sont si faciles à prendre : Chacun de nous sait pertinemment où est son intérêt.

Nous savons presque toujours ce qu’il faut faire (ou ce qu’il ne faut pas faire). Et, le sachant, nous prenons assez facilement la bonne résolution qui s’impose. Ce qui est fâcheux, c’est que le plus souvent nous en restons là.

Ainsi, je dois me méfier des résolutions. Elles ne sont souvent que des prétextes, des promesses en l’air.

Un homme résolu n’est pas un homme qui prend des résolutions ; c’est un homme qui agit. Or, celui qui a pour habitude de prendre des résolutions agit finalement de moins en moins.

La résolution n’est rien. L’acte est tout ! Il faut faire suivre la résolution de l’action.

En résumé, autant que possible, je ne prends pas la résolution de faire ceci ou cela ; je le fais séance tenante – ou je commence à le faire immédiatement – dès que l’idée évidente d’avoir à le faire s’empare de mon esprit

De même, d’une manière générale, pour tout travail important, je ne dis pas : « je le ferai ». Je commence à le faire. Exécution, encore et toujours. L’exécution avant tout.

Fin de la première partie. La deuxième partie se trouve ici

Penser comme un champion

Le mental des champions : comprendre la réussite sportive

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