Conor Woodman l’homme qui vendait de la glace aux Eskimos

L'homme qui vendait de la glace aux eskimosAu premier abord le titre m’a paru intrigant. Je me suis dit, tiens un mec qui vend de la glace aux Eskimos ça doit être un véritable magicien de la vente ou un véritable escroc. Mais non rien de cela, c’est l’histoire vrai, originale et stimulante d’un mec qui va tout lâcher, boulot, appart pour donner du sens à sa vie, pour trouver le gout de l’aventure et de l’échange, l’essence même de la vie.

Place à l’histoire de Conor Woodman

Nous sommes en 2004, Conor Woodman a 30 ans, il vit en plein cœur de Londres et touche un salaire mirobolant grâce à un job d’analyste financier dans la City. Cela dit, il travaille tellement qu’il n’a pas le temps de dépenser son argent.

Son patron pense qu’il a besoin d’une « expérience sur le terrain » et l’envoie avec une petite équipe sur le front pour licencier quarte cents personnes. Le job de rêve !!!

Confronté à la dure réalité économique, il réalise qu’il n’est pas à sa place. Il n’a pas étudié l’économie pour annoncer à des employés qu’ils sont virés.

Une idée lui traverse l’esprit – et si la compréhension des marchés d’antan était la réponse à sa crise personnelle ? Sa quête de sens ! C’est-à-dire, retrouver les valeurs du commerce t-elle que nos ancêtres le pratiqué. Oublier, l’internet, les ordinateurs, la finance, sortir de son bureau et aller sur le terrain, là où est l’action.

Il se doit à lui-même de vérifier la théorie selon laquelle le commerce permet de mieux connaitre les gens qui nous entourent.

Il se lance alors un véritable défi personnel. Comprendre les rouages et les acteurs des marchés d’antan en se mettant lui-même dans la peau d’un marchand qui traverse les frontières, qui franchi les montagnes et tisse ses propres relations.

La question qu’on se pose – sera-t-il capable de partir à l’aventure avec seulement une poignée de dollars, 50 000 pour être exacte (issue de la vente de son appartement), et faire des affaires avec les marchands les plus rusés de la planète et de revenir avec une coquette somme ?

« LA VIE EST UNE AVENTURE AUDACIEUSE OU ELLE N’EST RIEN. »

Helen Keller

Phase de test : chaque tapis raconte une histoire

Son périple commence dans les souks de Marrakech au Maroc. Il explique qu’il ne perdit pas de temps à réfléchir au type de commerce qui lui permettrait de gagner de l’argent. Selon lui, s’il réussissait à réaliser une seule transaction fructueuse ici, alors il pourrait revoir les enjeux de son voyage et les dépasser.

Pour cela, il projette de se rendre dans les montagnes de l’Atlas et d’en revenir avec des tapis à vendre. Il se fixe un plafond de 500 livres et ne s’accorde que trois jours pour réussir son pari.

Son chemin le mène dans un village poussiéreux dominé par les terres sèches et arides de l’Atlas ou il négocie avec une famille berbère l’achat d’un tapis pour 350 euros.

De retour à Marrakech, il va mettre en valeur l’histoire de son tapis – une vraie famille berbère, dont la mère avait confectionné le tapis peu avant sa mort, il y avait quarante ans. Et ils pouvaient même toucher la laine qu’elle avait utilisée, et qui provenait des moutons de la famille.

Il réussit à vendre le tapis pour 600 euros à un couple d’italien. Ces derniers sont repartis avec une histoire vraie à raconter à leurs amis, ainsi qu’une tranche de vie marocaine qu’ils pourraient chérir longtemps après la fin de leur voyage.

Le voyage peu commencé

Après un test réussi auprès des marchands marocains, Conor Woodman élabore une feuille de route du tour du monde des pays susceptible de lui faire gagner de l’argent.

Son périple l’amènera dans les pays suivants :

L’Afrique du nord au sud, puis l’Inde, l’Asie centrale, avant de parcourir la Chine d’ouest en est, puis Taiwan et le japon, le Mexique et le Brésil avant un inévitable retour à la maison. Concrètement Conor à acheter et revendu sur une durée de cinq mois, 11 produits diffèrent pour un profit de 50 000 euros.

  • Soudan : achat de chameaux revendu en Égypte
  • Zambie : achat de café revendu en Afrique de Sud
  • Afrique du Sud : achat bouteille de sauce pimentée revendue en Inde
  • Afrique du Sud : achat de vin revendu en Chine
  • Kirghizstan : achat de chevaux revendu en Asie centrale
  • Chine : achat d’une pierre de Jade blanche  à revendre en Angleterre
  • Chine : Planches de surfs revendus au Mexique
  • Taiwan : achat thé Oolong revendu au Japon
  • Japon : Pêche de poisson revendu au marché local
  • Mexique : achat Tequila revendu au Brésil
  • Mexique : achat de Bois (Teck) revendu en Angleterre

Conor prend à chaque transaction un risque financier, car il investit son propre argent sans savoir s’il sera possible de faire des bénéfices en revendant les marchandises ailleurs. Ce risque se révèle dans certains cas payant, dans d’autres perdants et parfois inattendu !

Mon point de vue

Ce livre est un vrai roman d’aventures, on-il abord la psychologie de la vente, l’influence, la persuasion ou encore le marketing. Mais cela est surtout une aventure « humaine » basée sur la découverte et les rapports humains. La découverte culturelle d’un pays, d’une langue, et les rencontres qui lui permettent de vendre ses marchandises.

J’en retire 8 points essentiels :

  1. Sortez de votre zone de confort, partez à l’aventure
  2. Passer à l’action
  3. Ayez un but, et définissez des objectifs
  4. Fêtez vos victoires
  5. Racontez une histoire
  6. Prenez des risques
  7. Amusez-vous
  8. Bâtissez un réseau

« LA VIE NOUS LAISSE L E CHOIX D’EN FAIRE UN ACCIDENT OU UNE AVENTURE »

                                             


 

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