Les règles d’or pour combattre l’inquiétude

Les règles d’or pour combattre l’inquiétudeIl y a un proverbe suédois qui dit : « À une petite chose, l’inquiétude donne une grande ombre. » Si vous êtes sujet à l’inquiétude, c’est bon signe. Après tout, si vous êtes inquiet c’est que vous souhaitez faire quelque chose ou que vous avez accompli une action dont vous attendez un résultat.

L’inquiétude représente dans notre société moderne un accélérateur de stress très important, on s’inquiète de tout et de rien ; nous nous soucions des promotions, de notre emploi, de nos résultats. Nous nous en faisons pour nos enfants, nos parents, leur avenir. On s’inquiète de savoir si on est aimé, si on va trouver l’amour. On s’inquiète à propos de nos clients, vont-ils acheter nos produits, nos services.

Toutes ces inquiétudes ont trait à notre esprit, c’est ce que l’on nomme les dangers psychiques qui peuvent à la longue occasionner des difficultés physiques. En effet, l’inquiétude chronique peut déclencher une série de problèmes de santé telle que ;

Difficulté à avaler, étourdissement, bouche sèche, fatigue, maux de tête, incapacité à se concentrer, irritabilité, douleurs musculaires, tension musculaire, nausée, Essoufflement, Transpiration, trouble de la concentration. Si l’inquiétude excessive n’est pas traitée, elle peut mener à la dépression.

Tous ces effets sont une réponse du à notre inquiétude excessive, celle-ci agis sur notre organisme comme un déclencheur. L’inquiétude ne vous rend pas malade, c’est la manière dont vous gérez votre état psychologique qui peut déclencher des maladies physiques.

Il y a toutes sortes de façon de combattre l’inquiétude. Certaines se focalisent sur votre corps tandis que d’autres travaillent votre énergie psychologique. Voici une série de techniques que j’utiliser pour diminuer mon inquiétude. Essayez-les pour choisir celle qui vous convient le mieux.

ET SI

la meilleure façon de sombrer dans l’inquiétude et de jouer au jeu dés « et si ». « Et si je me trompe dans ma déclaration d’impôts », « et si je n’arrive pas à faire signer le devis à mon client », « et si mon patron de veut pas m’octroyer une augmentation ». En employant un raisonnement, « et si » de manière négative en permanence, vous ouvrez la porte à une inquiétude excessive qui va vous mener dans les travers des maladies physiques. Vous envoyez à votre esprit un signal qui lui dit ça ne va pas bien se passer, ce n’est pas étonnant que vous soyez de plus en plus inquiet.

Vous devez rééquilibrer votre état psychique par un « et si » positif. À chaque « et si » négatif, s’oppose un « et si » positif. À la place de vous, dire « et si je n’arrive pas obtenir une promotion… » Dites-vous plutôt « et si j’obtiens ma promotion »

TENEZ-VOUS OCCUPE

L’auteur David J. Schwartz l’explique très bien « l’oisiveté mentale est mère de la crainte, de la frustration et de l’angoisse. Au premier signe d’inquiétude, occupez-vous. »

La meilleure façon de tuer l’inquiétude, c’est de travailler assez pour ne plus avoir le loisir de s’inquiéter. Choisissez un objectif, une tache et concentrez-vous dessus.

COMBATTEZ LE PERFECTIONNISME

Combattez votre besoin morbide de perfection, personne n’est parfait et l’être humain encore moins. Le processus mental d’un perfectionnisme l’empêche d’être satisfait de son propre travail ou de celui des autres. Supposons qu’il veuille rédiger un compte rendu sur un point d’amélioration dans son entreprise. Il va commencer 1, 5,10, 20, 30 fois de façon différentes. Mais à chaque fois il ne sera jamais pleinement satisfait, car il recherche la perfection. Mais il ne la trouvera jamais. Alors, soit il remettra un rapport qu’il jura médiocre et l’inquiétude le rongera d’avoir bâclé son travail, ou, il finira par abandonner.

Le perfectionniste traverse la vie sans cesser de penser à des problèmes qui ne peuvent être résolus. Le résultat est qu’il devient frustré, déçu, qu’il s’inquiète et qu’au mieux, il atteint la médiocrité.

Rappelez-vous que la perfection n’existe pas, soyez indulgent avec vous-même, n’essayez pas d’être parfait.

ALLEZ DE L’AVANT

L’inquiétude est une maladie psychique qui disparait dès qu’on lui oppose l’action. Lorsque le doute traverse votre esprit, agissez immédiatement. Si vous pensez que vous êtes mal habillé, allez voir un styliste. Si vous avez peur de parler en public, faites appel à un coach.

Ne laisser pas le temps à votre esprit de ressasser vos inquiétudes, agissé de telle sorte à freiner nette votre inquiétude.

REMERCIEZ LE CIEL DE CE QUI VOUS A DONNE

Il y a une histoire qui dit ceci : « je m’attristais sur mon sort parce que je n’avais pas de chaussures jusqu’au jour où j’ai rencontré un homme qui n’avait pas de pieds » je pense que c’est une manière claire de relativiser les choses. Dans les moments d’appréhension, rappelez-vous qu’il y a des choses bien plus graves de par le monde que de s’inquiéter d’un rapport de 120 pages sur la gestion des fournitures de bureau, par exemple.

Ce situé à l’échelle du monde permet de remettre dans son contexte l’importance de ceux qui nous inquiète.

BONHEUR ET JOIE

Lorsque l’inquiétude vous assaille, pensez à des choses réjouissantes. Rappelez-vous vos succès professionnels, les moments de bonheur en famille, entre amis. Écouter de la musique qui vous calme, regarder un film comique. Passez une soirée entre amis.

RESPIREZ PROFONDEMENT

Si votre respiration devient saccadée quand l’inquiétude grimpe, vous devez apprendre à la ralentir. Asseyez-vous, ou si vous le pouvez allonger vous, commencez à ralentir progressivement votre rythme respiratoire en prenant une respiration plus profonde. Poser une main sur votre abdomen, vous devez sentir votre ventre se soulever lorsque vous inspirez et s’abaisser lorsque vous expirez. Ce simple exercice signale à votre corps que tout va bien.

Voir aussi l’article de wikihow sur comment gérer les soucis.

ALLEZ PRENDRE L’AIR

Le fait de prendre l’air apporte de très nombreux bénéfices sur notre état émotionnel. Selon une étude dévoilée par la revue « Environmental Science & Technology », la présence d’espaces verts au cœur des zones urbaines améliore considérablement la santé mentale ce ceux qui y habitent.

Selon David Suzuki, scientifique, environnementaliste, « les recherches prouvent en effet que le fait de se retrouver dans un environnement naturel — qu’il s’agisse d’un parc, d’une plage, d’un milieu humide ou d’une forêt — peut contribuer à réduire la pression artérielle, l’anxiété et le stress. Les contacts avec la nature peuvent vous aider à mieux dormir et à accroître votre énergie et votre bonne humeur. Il peut même renforcer votre système immunitaire. »

C’est une pratique que j’ai mise en place ces dernières années, et j’avoue y avoir pris gout au point qu’aujourd’hui je pratique régulièrement des randonnées.


Share on Tumblr

Obtenez les dernières parutions dans votre boîte Email

Rejoignez 10 000 lecteurs quotidien