Élargir sa capacité mentale et passer en mode apprentissage

On connaît tous des individus à fort talent à qui tout semble réussir,

Mais qui finissent par des échecs cuisants.

Puis, il y a ces individus qui semblent ne pas avoir de don naturel et qui parviennent tout de même à faire des choses incroyables et à obtenir de grandes réussites.

Qu’est-ce qui fait que certaines personnes rencontrent le succès, malgré leurs désavantages ?

Qu’est-ce qui fait que d’autres, souvent pleines de talent, rencontrent l’échec ?

 

Personne n’a vraiment la réponse…

Certains vous diront, c’est la chance.

D’autres, le talent, le caractère, leur force de travail…

Être au bon endroit, au bon moment, être nés sous une bonne étoile.

D’autres encore, la famille, les amis, le milieu social, la culture…

 

Et pour ces mêmes raisons, d’autres évoqueront leurs échecs

Je n’ai jamais eu de chance.

Les autres avaient plus de talent, plus de caractères, plus impliqué dans leur travail.

Je n’étais pas au bon endroit, ce n’était pas le bon moment, les étoiles ne se sont jamais alignées…

Je n’étais pas soutenu par mon cercle familial, mes amis.

Dans le milieu social d’où je viens, on n’a pas les mêmes opportunités que les autres.

 

Le truc …C’est qu’ils ont tous raison et tort.

Chacun de ses critères aussi subjectifs qu’ils peuvent être.

Contribue autant à la réussite qu’à l’échec.

Cela dépend toujours de la façon dont notre mentalité interprète les événements.

 

Si je prends mon cas personnel,

J’ai grandi dans une zone urbaine sensible. (ZUS)

La ville était qualifiée de « cités-dortoirs. »

Je n’avais que des murs de béton pour pleurer.

Toutes les conditions étaient réunies pour échouer.

 

D’ailleurs, c’est ce qui m’est arrivé.

J’ai été en échec scolaire.

Et l’éducation nationale m’a gentiment réorienté dans un cursus professionnel.

Tout cela, je l’explique ici…

 

Même si l’environnement (social ou autre…) contribue à façonner notre capacité mentale.

Je n’ai jamais laissé mon mental fléchir face à mon environnement.

Pour moi, mon environnement ne me définit pas en tant que personne.

Cela a toujours été le regard des autres qui me rappelait sans cesse d’où je venais.

Comme pour me dire, tu es issu d’un quartier de merde.

Donc tu ne peux prétendre à autre chose.

Retourne d’où tu viens.

 

Je ne peux pas changer ce que pensent les autres.

Leur préjugé, le paradigme, ça les regarde.

Mais ce que je peux faire,

C’est ne pas laisser mon environnement, ma condition sociale ou tout autre facteur externe.

Me dicter ce que je peux faire ou ne pas faire,

Ce que je dois être ou ne pas être.

 

Au contraire, je me suis appuyé sur mon environnement comme d’une force.

Pour m’extirper de ma condition.

Elle m’a servi de phare dans la nuit.

Elle m’a guidé sur mon chemin.

Et elle m’a permis de prétendre à une autre vie.

 

Car je n’ai jamais perçu ma condition sociale comme un handicap.

J’étais conscient que ça ne serait pas facile.

Comme l’a dit l’humoriste et comédien français Coluche : “Dieu a dit, il y aura des hommes blancs, des hommes noirs, il y aura des hommes grands, des hommes petits. Il y aura des hommes beaux, des hommes moches et tous seront égaux, mais ça ne sera pas facile. Il a ajouté, il y en a qui seront noirs, petits et moches et pour eux, ce sera très dur !”

Je ne vous cache pas que ça a été dur.

Ça l’est toujours, car rien n’est jamais acquis dans la vie.

 

J’ai découvert plus tard grâce au livre – Changer d’état d’esprit : Une nouvelle psychologie de la réussite de Carol Dweck.

Que j’avais développé au fil des épreuves une mentalité de développement.

C’est-à-dire une capacité mentale toujours en mode apprentissage.

Ce qui me permet de continuer d’aller de l’avant,

Et de considérer mon mental comme un facteur clé de ma réussite.

 

D’ailleurs, la capacité mentale est quelque chose que j’entretiens au quotidien.

Par la pratique de la méditation, la lecture et le sport.

Pour moi, le mental est une chose imperceptible en constant mouvement,

Capable de s’étendre, se déformer, afin de nous permettre de nous améliorer.

 

Voilà ce que m’a permis de travailler mon mental :

Changer fondamentalement mes résultats, et obtenir un effet durable sur le long terme,

Réaliser des changements durables dans ma façon d’agir.

De comprendre que la peur est juste un écran créé par mon mental.

Avoir pris conscience que les croyances que mon mental avait assimilées durant les premières années de ma vie avaient orienté et conditionné le reste de ma vie.

Arrêtez de me laisser abuser par mon cerveau et penser que je détiens la vérité absolue.

Le mental est le filtre de mes pensées qui génère des émotions.

 

Alors, arrête de penser que tu ne peux pas changer ou progresser.

Rien n’est vraiment écrit !

Développe ton mental.

En mettant l’accent sur l’apprentissage, l’évolution et le développement de tes capacités.

Pour cela, cherche à te mettre dans des situations qui te permettent de te développer encore davantage.

Ray Dalio, la légende de l’investissement, qui a créé Bridgewater Associates, l’un des plus grands fonds alternatifs (hedge fund) du monde, gérant 150 milliards de dollars. A tenu ses propos :

“Je me suis souvent dit que les parents et les écoles mettent trop l’accent sur le fait d’avoir la bonne réponse tout le temps. Il me semble que les étudiants sont ceux qui ont le plus de difficultés à apprendre de leurs erreurs, car ils ont été conditionnés pour associer l’erreur à l’échec plutôt que d’y voir une opportunité. Cela représente un frein majeur dans le développement.”

Pour conclure ; cherchez l’amour de l’apprentissage, recherchez des défis, appréciez l’effort et la persévérance face aux obstacles.

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