Cultivez le culte du Nous

Cultivez le culte du NousSi vous voulez connaitre le dégrée d’appartenance de vos équipes vis-à-vis de votre entreprise, écouter attentivement les premiers mots qui sont prononcés lorsque qu’ils évoquent leur hiérarchie. Si le culte du nous n’est pas dans toutes les bouches, remettez-vous en question. Parce que cela doit certainement être de votre faute. 

L’emploi du pronom « ils » c’est rejeter les principes de l’entreprise et avoir une forte volonté de s’en différencier.

LE MANAGEMENT GAGNANT DOIT CULTIVER LE CULTE DU « NOUS », IL DOIT S’INVESTIR DANS L’ESPRIT D’EQUIPE, IL DOIT DEMYSTIFIER LA DIRECTION.

Benjamin tarracca

En vous plaçant en marge de votre organisation vous envoyez un signal clair à vos clients : «  je vous conseille fortement d’aller voir ailleurs, car je n’ai pas envie de me défoncer pour vous et encore pour moins pour ces imbéciles de la direction»

Il est indispensable de s’assurer que les équipes sont bien investies à nos côtés. Sans un degré minimal d’appartenance, aucune culture d’entreprise n’est possible.

Vérifier constamment comment vos équipes travaillent au contact de vos clients et comment ils évoquent leur management. 

C’EST LA QUALITE DU SERVICE CLIENT QUI FAIT QUE LES CLIENTS REVIENNENT. ET GARDER UN CLIENT, QUAND LES TEMPS SONT DURS, C’EST LA CLE DE LA SURVIE.

Jeffrey Fox

Personnellement, j’attache beaucoup d’importance à démystifier les différentes directives que je préconise et encore plus celles qu’ils viennent de la direction.

Bien souvent les employés agissent et se comportent comme des francs-tireurs par ce qu’ils n’ont pas compris ou on ne leur a pas expliqué pourquoi l’entreprise agit ainsi.

Le rôle du manager et d’humaniser les décisions, par exemple :

Ce n’est pas la direction qui ne reprend pas les articles qui ont été ouverts, c’est nous. Le « nous » représente l’ensemble de l’entreprise, et non, une personne ou entité isolée qui aurait le droit de faire ce que bon lui semble, et dont je suis en total désaccord.

Il serait judicieux d’expliquer que reprendre un produit ouvert nécessite plusieurs actions couteuses ;

  • S’assurer que l’ensemble de la marchandise et complet,
  • Qu’il est toujours en état de marche,
  • Qu’il ne soit pas abimé,
  • Le reconditionner
  • Le vendre en démarque.

Toutes ces opérations nécessitent de payer une ou plusieurs personnes pour contrôler, vérifier et reconditionner.

Si l’on multiplie tout cela par jour, par mois et par année cela créer un cout supplémentaire pour l’entreprise. Si l’on veut rester rentable, bien souvent l’entreprise ne peut se le permettre.

Plus le personnelle et impliqué et au courant des tenants et des aboutissants, plus il aura tendance en employé le « Nous ». Je considère qu’en tant que manager je dois lever les barrières qui existent entre leur interrogation et le travail qu’ils effectuent.

Je me suis aperçu, qu’on emploi le pronom « Ils » parce que l’on ne sait pas expliquer au client pourquoi nous faisons cela. L’ignorance, l’incertitude provoquent un stresse énorme. Et dans ce moment-là, on se sent seule. Pour apaiser ce sentiment d’isolement, il faut mieux remettre le problème sur quelqu’un d’autre, en l’occurrence la direction …

Ne vous contenter pas de dire à vos employer ; nous ne faisons pas cela, expliquez-leur pourquoi nous ne le faisons pas. Ne les laissez pas dans le doute ou l’ignorance.

Balayer les freins au « Nous »



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